Mine de diamant Diavik Mine de diamant Diavik Mine de diamant Diavik Mine de diamant Diavik

Mine de diamant Diavik

Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest

Une coentreprise dirigée par Kiewit a réalisé trois contrats entre janvier 2000 et mars 2003 pour construire des parties de la mine de diamant Diavik, située à 300 kilomètres au nord-est de Yellowknife. Le site du projet, qui se trouve à 222 kilomètres au sud du cercle polaire arctique, connaît en janvier et février des refroidissements éoliens allant de -55 °C à -75 °C.

Le premier contrat, un lot de travaux de terrassement et d’infrastructure d’une valeur de 58 millions de dollars canadiens, prévoyait la mobilisation rapide de plus de 800 chargements d’équipement et de matériaux pour la construction des installations minières. Les matériaux ont dû être transportés par camion sur une route de glace de 450 kilomètres et sur des lacs gelés qui n’étaient accessibles que 10 semaines par an. Compte tenu de cette fenêtre limitée, une planification et une coordination minutieuses étaient essentielles.

Après la mobilisation au site, une toute nouvelle ville industrielle a été construite, incluant des logements, des ateliers de maintenance, des bureaux, une centrale électrique au diesel, des installations de traitement de l’eau et des eaux usées, ainsi qu’une structure de confinement pour le traitement du minerai. Les équipes ont également construit une piste d’atterrissage de 1,6 kilomètre de long capable d’accueillir des Boeing 737. Les autres travaux d’infrastructure comprenaient la construction de 10 kilomètres de routes de transport, d’aires d’entreposage de carburant, d’installations de carrières et de bassins de sédimentation.

La satisfaction du propriétaire à l’égard des premiers travaux d’infrastructure a permis à la coentreprise d’obtenir des contrats ultérieurs pour la construction d’une digue de rétention d’eau de 3,9 kilomètres entourant les gisements de diamants, l’enlèvement de mort-terrain et des travaux de bétonnage. La mine devrait produire environ 100 millions de carats de diamants, d’une valeur de plus de 10 milliards de dollars canadiens, au cours des 20 prochaines années.